Pièces inédites I
Pièces découvertes depuis 2008 : instances nationales, des loges de Paris et d'Ile-de-France, de la Commune de Paris.
Depuis 2008, les rencontres avec de nouvelles pièces n'ont cessé d'enrichir le corpus des jetons et médailles maçonniques. Merci aux collectionneurs et aux marchands à qui je dois de belles trouvailles - et, merci, l'autorisation de les montrer. Merci à MM Marc Gimbert, Jean-Claude Thierry, Jean-Luc Dauphin, Pierre Bernard Morin, Jean-Luc Frigide, Stéphan Sombart, Charles Braive, Serge Brisset, Joël Cornu, Françoise Berthelot-Vinchon... Le musée maçonnique de Worcester, visité l'été 2010, a nourri ce supplément d'une douzaine de pièces inédites. Des références nouvelles proviennent aussi de livres que je ne connaissais pas encore en 2007.
En particuiier, j'ai découvert seulement en 2021, grâce encore à Pierre Morin, la thèse remarquable de M. Dominique Giles présentée à l'Ecole du Louvre en 1987 (Les médailles et jetons franc-maçonniques des origines à nos jours : mémoire de l'obtention du diplôme de l'école du Louvre, 1987 ). Ce très beau travail, si je l'avais connu à l'époque, aurait pu répondre à nombre de mes questions, et me dispenser d'entreprendre les recherches qui ont abouti à mon ouvrage 'Les Métaux et la mémoire". Certes, je ne partage pas toutes ses analyses, j'ai fait d'autres sélections chronologiques et techniques, j'ai tenté un corpus exhaustif qui n'était pas son propos. Mon ouvrage ne fait donc pas double emploi et garde quelque valeur. J'ai maintenant le plaisir de prendre connaissance de ces travaux précurseurs, et d'y trouver plusieurs pièces qui m'étaient inconnues.
Je concluais l'introduction de mon ouvrage en évoquant l'aventure humaine dont il avait été le pivot, les rencontres et les amitiés qu'il avait prétextées et initiées. Cela reste vrai grâce à ce site. Il m'a récemment donné le bonheur de faire connaissance de Dominique Giles et de partager avec lui. Il veut bien me permettre de publier un chapitre de son mémoire, dont vou apprécierez, j'en suis sûr, l'originale érudition (légendes des jetons et médailles maçonniques).
Les photographies ne sont pas ici à l'échelle.
INSTANCES NATIONALES
ஃ □ ★
17 a. GRAND ORIENT DE FRANCE ( ?). 1905.
Plaquette rectangulaire au haut arrondi, 60 x 42 mm. Poinçon corne d’abondance. Bronze.
A : Marianne rayonnante, en bonnet phrygien, porte de la main droite une statuette de Minerve munie de l’Egide et de la haste, et s’appuie de la main gauche sur une stèle portant : ARTICLE 1er / LA REPUBLIQUE / ASSURE / LA LIBERTE / DE CONSCIENCE / ……. A ses pieds, tables de la loi, pierres, lampe, équerre et compas ; texte en dessous : INSPIREE PAR LA SAGESSE / LA FRANCE REPUBLICAINE / SEPARE / LES EGLISES DE L’ETAT *** 1905. Signé R. ROZET.
R : en haut : sous sept étoiles en arc de cercle, dans un ouroboros, un triangle rayonnant enferme un G, le tout entre deux rameaux en sautoir de chêne et d’acacia ; en dessous, à guche et à droite, deux cercles ; dans celui de gauche, tables de la loi coiffées d’un bonnet phrygien et reposant sur un faisceau de licteur, sur lesquelles on peut lire : 1789 / LES / DROITS / DE / L’HOMME ; dans celui de droite, tête de Minerve casquée ; en dessous, texte : ART. IV / ---------- / ** RECHERCHE DE LA VERITE ** / * TOLERANCE MUTUELLE – RESPECT * / * DES AUTRES ET DE SOI-MEME * / LIBERTE ABSOLUE DE CONSCIENCE ; en bas : trois couronnes de feuillage entrelacées entre elles et avec un rameau d’olivier. Signé : R. ROZET.
Nous attribuons au Grand Orient de France cette curieuse plaquette, qui cite littéralement un article de ses statuts.
20 a. Cours gratuits du GO.
R : DISTRIBUTION DES PRIX DU 5 AOUT 1882 ; champ : MENTION (réserve pour attribution).
21 a. GRAND ORIENT DE FRANCE, médaille de récompense.
CGB / coll. JCT.24 a. GRAND ORIENT DE FRANCE. MAISON PHILANTHROPIQUE DE VERSAILLES.
C’est le jeton 5958-5959 de Feuardent.
41 a. GRANDE LOGE SYMBOLIQUE DE FRANCE .
Gustave Mesureur (1847-1925), homme politique, a créé la Grande Loge Symbolique en 1880, puis la Grande Loge de France, en obtenant la séparation des loges symbolisues du Suprême Conseil du Rite Ecossais.
45 a. FABRE-PALAPRAT.
105 mm. Bronze. Uniface.
BERNARD-RAYMOND / FABRE-PALAPRAT ஃ ; tête de Fabré-Palaprat à gauche. Signé Caqué.
Ce grand médaillon présente l’intérêt d’ajouter trois points après le nom du personnage, affirmant ainsi sa qualité maçonnique.
48 a. MARIA DERAISMES.
Buste de Maria Deraismes à droite ; MDCCCXCIII / MARIA DERAISMES.
Beau buste, un peu sévère, de la fondatrice de la maçonnerie mixte en France. La date de 1893 est celle de la fondation de l'Ordre mixte du Droit Humain.
48 b. LE DROIT HUMAiN.
LOGES DE PARIS
84 a. LES ADMIRATEURS DE L'UNIVERS.
(Description Dominique Giles)
95 a. LES AMIS BIENFAISANTS ET IMITATEURS D'OSIRIS REUNIS.
Cette pièce est en presque tout semblable à la 95, excepté que les abeilles ont ici quatre ailes (ce qui est, entomologiquement parlant, plus correct). L'attribution en 1883 permet de la dater après la précédente.
107 a. PARIS, LES AMIS DE LA PATRIE.
38 mm. Bronze.
C’est une médaille de cérémonie d’adoption d’un lowton.
A : au centre, une femme debout couverte d’un voile s’appuie sur deux enfants nus : un éphèbe tenant une torche et une fillette jouant de la harpe ; devant, petit faune ou chérubin (?) renversant une corne d’abondance ; à gauche, personnage ailé accroupi entouré de pierre cubique, palette et pinceaux, balustrade (symboles des arts), et dans le fond, forêt et montagnes ; à droite, personnage ailé, aérostat et usine (symboles du progrès technique) ; dans le coin inférieur gauche, feuilles d’olivier, compas et objet non identifié ; dans le coin inférieur droit, feuilles de laurier.
R : inscription gravée en quatre lignes : Gஃ Oஃ ஃD ஃF / Lஃ / LES AMIS DU PROGRES / Oஃ DE PARIS..
117 a. LES AMIS FIDELES.
126 a. LES AMIS REUNIS.
Identique au précédent, sinon que la légende du revers est entourée d’une couronne de laurier. C’est donc bien celui de Feuardent, ce qui doit être corrigé aussi en annexe dans les tables de correspondance.
127 a. LES AMIS REUNIS.
33 mm. Etain bronzé.
A : identique au 127.
R : identique à l’avers des 823 et 824.
Ce jeton, explicitement attribué à la Loge comme le 127, permet de préciser que les 126 et 126 a sont bien plutôt ceux de la société de musique gérée par la Loge, et dont Pierre-François Pinaud cite le règlement. L'orchestre de 34 frères donnait une douzaine de concerts par an. Il comprenait des musiciens de renom, comme Devienne et Schwarzendorf, dit Martini, surintendant de la musique du roi, dont l'oeuvre la plus célèbre est la romance Plaisir d'amour.
Les n°s 823 et 824 pourraient être les jetons de présence des ateliers de haut grade souchés sur la loge des Amis Réunis.
Bibliographie : Pierre-François Pinaud, Les Musiciens francs-maçons au temps de Louis XVI, Véga, Paris, 2009.
138 a. L'AMITIE.
32 mm. Argent.
A : GஃOஃDஃFஃ / LஃL'AMITIE ; Composition symbolique autour du niveau (type à l'équerre obtuse).
R : réserve en haut à droite pour attribution ; rameau de laurier portant un cartouche sur lequel, en deux lignes : BI-CENTENAIRE / 1721-1921.
Le revers se retrouve au 283.
149 a. L’ATHENEE FRANÇAIS.
Octogone, 30 mm. Argent ; étain.
A : □ ஃ / DE L’ATHENEE / FRANÇAIS / 5830.
R : équerre et compas entrecroisés autour d’une étoile flamboyante portant un G ; sous le compas et au-dessus de l’étoile, Oஃ ; en bas, de part et d’autre de l’équerre, Dஃ et Pஃ . (identique au 147).
151 a. AVANT-GARDE MAÇONNIQUE.
19 mm. Zinc.
A : AVANT GARDE / MAÇONNIQUE ; champ : équerre et compas entrecroisés.
R : cercle de perlettes.
Loge parisienne créée en 1884. Fut notamment la loge mère de Fred Zeller, artiste peintre et Grand Maître du Grand Orient de 1971 à 1973.
152 a. L’AVENIR.
27 mm. Métal blanc. Uniface.
La République en bonnet phrygien, à droite. Signé Jacques France.
Le ruban donne l’attribution à la loge : ஃ L’AVENIR / 1789 / CENTENAIRE / DE LA / REPUBLIQUE / 1889.
Cette médaillette fait partie de la série de mariannes réalisées par Jacques France (voir notre article à ce sujet).
160 a. LE BOUCLIER FRANÇAIS.
Octogone, 37 mm. Cuivre.
A : Oஃ Dஃ Pஃ L □ DU BOUCLIER FRANÇAIS ; guerrier assis au sol, cuirassé et empanaché à l’antique, s’appuyant sur un drapeau et son bouclier où est inscrit le nom de la loge ; à droite, équerre et compas entourant un G ; à gauche, un chandelier à trois branches éclaire le globe.
R : triangle contenant 22 / SEPT / 1812.
Certains exemplaires, dont celui décrit par Bramsen, portent au revers un triangle contenant en trois lignes la date 22 / SEPT / 1812. Ce n’est pas cohérent avec la vie de la loge : celle-ci, constituée par la Grande Loge Symbolique, vit de 1821 à 1853, avec quelques périodes d’activité réduite, voire suspendue. En 1830, son Vénérable est blessé dans les combats révolutionnaires. En 1853, la loge fusionne avec les Philonomes, et devient le Bouclier Français et les Philonomes réunis. Sous ce titre, elle poursuit ses travaux jusqu’en 1856. Alors, les seize frères qui restent demandent leur affiliation aux Amis Bienfaisants et Imitateurs d’Osiris Réunis.
Le revers se retrouve à l’Effort, à Saint-Cloud (daté 1906) et à Vernon.
165 a. LA CLEMENTE AMITIE.
27 mm. Etain.
A : sans légende ; homme, vêtu seulement d’une petite cape, marchant les bras croisés au milieu des flammes ; signé GAYRARD ; à l’exergue, dans un rectangle en relief : 1848.
R : bonnet phrygien dans l’équerre et le compas, entourés de rameaux d’acacia.
C’est une variante du précédent ; en 1848, le coin est retouché, l’année est substituée à l’exergue de l’avers, et un bonnet phrygien substitué aux initiales au revers. On observe des manipulations comparables, parfois cataloguées comme maçonniques, sur des jetons des Amis de l’Ordre et à Villefranche-sur-Saône.
186 a. LES COMMANDEURS DU MONT THABOR.
(Description Dominique Giles. L'exergue du revers est inexpliqué.)
200 a. LES DROITS DE L'HOMME.
33 mm. Métal jaune. Même description que le précédent.
209 a. LES ELEVES DE MINERVE.
Musée de Worcester.
28 mm. Cuivre.
A : identique au précédent.
R : identique au précédent, avec deux étoiles (en creux) intercalées entre la légende périphérique et la date.
C’est une légère variante du 209.
214 a. EMILE ZOLA.
Triangle sur base rectangulaire, h 52 mm x L 64 mm.
A : dans le triangle, visage d'Ernest Renan de trois-quarts face à droite, entre crucifix et tables de la loi ; sur la base : en petites lettres, sous le crucifix : JESUS ; sous les tables : ISRAEL ; en grandes lettres : ERNEST RENAN ; entre le prénom et le nom, représentation du Parthénon. En bas à droite, signature : M. Rondest.
R : dans le triangle : niveau, compas et truelle ; LOGE ERNEST RENAN ; sur la base : 1910 - 1930.
228 a. L'EXPANSION FRANÇAISE.
Loge constituée et installée en mars 1904.
233 a. LA FIDELITE.
42 mm. Cuivre.
A : FRERE / SERVANT / DE LA R. L. / DE LA / FIDELITE.
R : PRINCIPI CARISSIMO (Au prince très aimé) ; temple rond coiffé d’une coupole, entouré d’un péristyle et dont la façade s’ouvre d’une porte, où conduit un escalier de sept marches et surmontée d’un fronton orné d’un triangle ; le tambour de la coupole est décoré des signes du zodiaque stylisés ; la porte ouverte permet de voir un autel fumant ; exergue : FIDELITATIS FRATERN. / PARIS / MDCCLXXX (identique au 233).
Pièce rarissime, puisque la loge de la Fidélité employait seulement (!) quinze frères servants, domestiques de l'atelier, initiés pour avoir le droit d'assister aux tenues.
244 a. LES FRERES UNIS INSEPARABLES.
Octogone. 25 mm. Laiton.
A : [carré long] / LES / FFஃ UNIS / INSEPARABLES ; dans un triangle central : 1er / AOUT / 1775.
R : LIBERTEஃ EGALITEஃ FRATERNITEஃ ; champ : JETON / DE / PRESENCE.
256 a. LES HOSPITALIERS SOCIALISTES.
Hexagone, uniface. 19 mm. Laiton
ஃGஃLஃDஃFஃ/HOSPITALIERS SOCIALISTES ; équerre et compas entrecroisés.
Ce jeton est de même facture que celui d’Asnières.
268 a. ITALIA.
En 1925, le régime fasciste italien dissout et interdit la franc-maçonnerie. Dès 1926, des maçons sont persécutés, et beaucoup sont déportés. Selon André Combes, « Italia est la loge d'accueil naturelle pour les antifascistes menacés comme le journaliste Luigi Campolonghi et le syndicaliste révolutionnaire Alceste de Ambris puis pour les réfugiés qui arrivent à partir de 1926. L'année suivante, elle accueille deux personnalités : l'avocat Giuseppe Leti, un républicain mazzinien, Lieutenant Grand Commandeur du REAA, et le député Eugenio Chiesa, qui reconstitue le Parti républicain italien...»
Bibliographie : Les maçons italiens réfugiés en France, par André Combes, dans Chroniques d'histoire maçonnique n° 60, année 2007.
278 a. LA JUSTICE.
Dessin Marc Labouret.
Taille inconnue (proche de 30 mm). Tour ondulé. Cuivre ou laiton.
A : GRANDE LOGE SYMBOLIQUE ECOSSAISE * : champ : équerre et compas entrecroisés.
R : LOGE N° 3 LA JUSTICE * : champ : ANCIEN ஃ 133.
Ce jeton ne nous semble pas pouvoir se confondre avec le précédent, qui doit comporter les mots « écossaise de justice », que Blanchet n’a pas inventés.
279 a. LE LIBRE EXAMEN.
285 a. LA LOI MAÇONNIQUE.
Triangle équilatéral. H 30 mm. Argent. Uniface.
Tables de la loi portant sur cinq lignes : Rஃ.Lஃ N° 553 / LA / LOI MAÇONNNIQUE / Oஃ DE PARIS / 5926 ; au-dessus : étoile rayonnante / GஃLஃDஃFஃ ; à gauche, brochant sur les tables, rameau d’acacia ; en bas à gauche : règle, levier, équerre, compas : en bas à droite : temple circulaire, maillet, truelle, niveau.
285 b. LOUISE MICHEL.
Louise Michel (1830-1905), institutrice anarchiste, participa à la Commune et fut déportée en Nouvelle-Calédonie de 1873 à 1880, puis emprisonnée de 1883 à 1886. Elle fut reçue franc-maçonne sur le tard, en 1904, dans une loge dissidente du Rite Ecossais, La Philosophie Sociale.
287a. MARS ET LES ARTS.
291 a. MONTAIGNE.
Nous ignorons la date de frappe de cette plaquette originale, et l'insérons ici au profit du doute. Elle a été réalisée avec des coins coulés, et non gravés. Cela pourrait inciter à la dater plutôt de la deuxième moitié du vingtième siècle.
289 a. LE MONT SINAI.
300 a. OVERSEA MASONIC CLUB OF PARIS.
30 mm. Argent.
A : LOGE OLYMPIQUE DE.LA.PARFAITE ESTIME ; lyre entre deux rameaux d’acacia, le tout rayonnant.
R : une couronne d’acacia entoure les outils du maçon suspendus en trophée : compas, règle, rouleau de papier, niveau, maillet, équerre, truelle ; exergue : RESTAURAVIT 1782.
314 a. LE PHOENIX.
(Description de Dominique Giles, qui note : il semble que ce soit un essai de frappe pour l'avers d'une médaille.)
320 a. RASPAIL.
27 mm. Aluminium.
A : composition d’outils autour du niveau, sur des feuilles d’acacia et sous une étoile.
R : Rஃ Lஃ RASPAIL / Dஃ Hஃ N° 750 ; champ : triangle isocèle rectangle rayonnant.
337 a. LA RUCHE LIBRE.
348 a. SAINT-ANTOINE DU PARFAIT CONTENTEMENT.
Ce jeton et le suivant sont intéressants pour leur caractère fruste. Ils s'apparentent par leur technique d'amateur à la floraison de médailles de la Deuxième République. Ils évoquent aussi, probablement, l'évolution des valeurs de la loge, qui évolue rapidement vers le progressisme républicain.
348 b. SAINT-ANTOINE DU PARFAIT CONTENTEMENT.
361 a. SAINT PHILIPPE.
Musée de Worcester.
Clichés unifaces en étain. 29 mm.
A : Lஃ. Rஃ□ DE SAINT PHILIPPE Oஃ DE PARIS / 5817 ; équerre et compas entrecroisés autour d'une étoile flamboyante portant un G.
R : SI FODIERIS INVENIES / représentation simplifiée du plan d'une loge ; visage rayonnant au milieu d'un ennéagramme ; dans les branches de l'étoile, initiales : M L E D C S O P.
On peut raisonnablement penser que ces deux clichés unifaces proviennent de la même pièce, jeton d’une loge qui n’était pas encore représentée dans notre corpus.
Les éléments constitutifs du revers sont les mêmes qu'au n° 25 (Mère loge écossaise du Contrat Social), mais disposés autrement : le plan de loge est au-dessus du visage rayonnant, et non en-dessous. Le dessin du visage est différent.
Doré cite deux loges sous le titre distinctif de Saint-Philippe, une première attestée en 1751, la seconde en 1823 et 1831. Mais il y a trop peu d'informations sur la loge elle-même pour répondre aux questions que pose ce jeton : pourquoi reproduire quarante ans plus tard le revers du jeton de la Mère Loge Ecossaise du Contrat Social ?
378 a. TEMPLIERS ?
Empreinte ou sceau uniface en plâtre. 50 mm.
Dans un cercle de perlettes, banderole en demi-cercle portant les mots [SUPR]EMUM TEMPLARORIUM CONCILIUM PARISIIS (Suprême Conseil des Templiers de Paris) ; une règle horizontale sépare le champ en deux parties ; au-dessus, un compas entouré d'un niveau et d'une perpendiculaire est surmonté d'une étoile rayonnante portant un G et domine une couronne à sept boules;en dessous, une équerre entourée d'un caducée à gauche et de deux épées entrecroisées à droite repose sur des rameaux d'acacia et encadre une croix ; au centre, posé sur la règle, un cœur flamboyant surmonté d'une croix.
Nous devons à P.B.M. la connaissance de cette curieuse pièce (peut-être une empreinte de sceau ?). Elle porte à la fois des symboles indiscutablement maçonniques et des symboles indiscutablement chrétiens. Nous n'avons pas trouvé de loge ni de Suprême Conseil des Templiers à Paris. Les recherches continuent.
394 a. L’UNION DES PEUPLES.
24 mm. Argent.
A : [] L’UNION DES PEUPLES ; façade de temple en haut de sept marches, avec porte fermée dans mur de pierres, sous fronton portant un G.
R : ASSIDUITE ; rameaux d’acacia ; champ : AU Fஃ (réserve).
400 a. VICTOR HUGO.
26 mm. Laiton.
A : Rஃ Lஃ VICTOR HUGO / ORஃ DE PARIS ; équerre et compas entourant une étoile flamboyante qui porte un G.
R : Rஃ Lஃ VICTOR HUGO / ORஃ DE PARIS ; équerre et compas entourant une étoile flamboyante qui porte un G.
401 a. VOLTAIRE.
410 a. LES ZELES PHILANTHROPES.
24 mm. Cuivre.
Même description que le précédent, mais lettrage plus dilaté et légères variantes de dessin.
LOGES D'ILE-DE-FRANCE
422 a. MANTES, LIBERTE PAR LE TRAVAIL.
425 a. MELUN, LES ENFANTS D’HIRAM.
30 mm. Cuivre.
A : sur 8 lignes : LA Lஃ / PARTICIPE / EN CORPS / A LA CEREMONIE / ORGANISEE / PAR LA VILLE / DE / MELUN.
R : LA □ LES ENFANTS D’HIRAM ; CENTENAIRE DU 21 SEPTBRE 1792 ; champ réservé.
445 a. SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, LA BONNE FOI.
Musée de Worcester.
A : identique au précédent.
R : figure féminine assise à gauche, tenant sur ses genoux un grand livre ouvert titré LA LOI ; devant elle, sur cinq lignes : EX / AEQUO / LEX / ALLIGAT / OMNES.
LA COMMUNE DE PARIS
SIEGE DE PARIS. Voir 833 a.
497 a. BALLONS.
Fer. 28 mm. Coin négatif d’une médaille.
Cercle intérieur : 2 BALLONS PERDUS / LE 2 MAI 1871 ; cercle extérieur : EMPORTANT LE MANIFESTE DES □ FRANC MAÇONNIQUES ; champ : aérostat.
Ce coin a-t-il servi ? Aucune médaille commémorant un ballon maçonnique n'est répertoriée par le très complet Collignon. Cette pièce inédite apporte donc un élément historique nouveau.